Le projet souhaite harmoniser la lecture du bâtiment de la Scène Nationale de la Rose des Vents, submergé par des annexes parasitaires ajoutées au fil du temps. Le parti urbain dégage ainsi les trois volumes principaux et relie par un escalier urbain le haut et le bas de la ville. Ceci répond aux intentions premières de la construction du bâtiment brutaliste dans les années 1970 et permet de reconnecter les artères du quartier en développement. Le parti architectural se base sur la mise en valeur des accueils, la résolution pragmatique des circuits scéno-techniques, le retournement de la grande salle, la qualité et l’expressivité des zones des artistes et de l’administration et enfin une valorisation de l’escalier urbain. 
Le parti architectural appuie la symbolique de cette connexion entre les deux plateaux de circulation pour révéler principalement le cube en béton de Bougeault. Les trois volumes émergents sont soulignés et reliés par une galette en plain-pied. Les espaces négatifs ainsi créés entre les volumes deviennent des flux séparant ainsi les accès techniques, des artistes et du public. L'accès principal destiné au public s'exprime avec un accueil extérieur sous forme de parvis avec la démolition des annexes précédentes et un recul du bâti. Le volume général de la grande salle peut ainsi s'exprimer et symbolise à lui seul la fonction qu'il abrite.