Transformation et agrandissement d’une ancienne école de 1930 pour entreposer les réserves d’œuvre d’art de la Fédération Wallonie-Bruxelles selon les contraintes de conservation, d’archivage et de sécurité.

Il existait une matière paradoxale dans la définition des besoins du Dépôt des œuvres d’art, qui conjuguent la nécessité de sécuriser 5.000 œuvres, de les mettre à l’abri de la lumière et en confidentialité, et celle d’une implantation urbaine à forte visibilité. Une tôle largement nervurée et perforée, posée sur la partie supérieure de la façade avant, offre une sécurisation optimale du dépôt, tout en créant des résonances urbaines et en maintenant l’éclairement des zones de circulation intérieures, ainsi que par effet de transparence, le dessin de la façade ancienne. La structure existante est maintenue sans modification pour les fonctions les moins contraignantes. Un nouveau volume est par ailleurs créé à l’arrière pour accueillir le programme réservé aux œuvres volumineuses ou moins précieuses.