Nous avons élaboré le musée comme un outil au service des œuvres, de la diversité des accrochages, de la souplesse, de modification. Nous avons opéré une distinction claire entre les expositions permanentes et les expositions temporaires.
La nature des œuvres de la première nous a amené à proposer la mise en forme d’espace s’apparentant à l’atelier de Cézanne par exemple. La vocation plus spécifiquement sculpturale des collections temporaires nous a amené à prendre des lumières plus élevées, voire zénithales, afin d’augmenter le niveau de plasticité des volumes. Les espaces muséaux se présentent comme la superposition de deux plateaux permanents et deux plateaux temporaires. Le dimensionnement des espaces est issu du programme ainsi que l’étude des développements de cimaises. La valeur rationnelle ainsi que l’élévation générale du volume en contrepoint du Château Gilson constitue le profil du musée. Cette élévation prend du sens accru par l’implantation d’un escalier extérieur permettant de se projeter dans le parc avant d’atteindre la toiture où des dispositifs d’observation de la cité (table d’orientation, longue vue,…) augmentent le caractère d’accueil de l’Office du Tourisme. L’espace extérieur permet l’installation des œuvres occasionnelles.